Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a immédiatement suspendu mardi deux soldats soupçonnés d'abus sexuels sur enfants au Burkina Faso, une célérité qui tranche avec la prudence observée lors d'un précédent scandale de même nature en Centrafrique.
«Deux soldats français en mission au Burkina Faso ont été soupçonnés, hier (lundi), de s'être livrés à des actes à connotation sexuelle sur deux enfants», a annoncé à l'AFP le ministère français de la Défense.
«Informé de ces soupçons, le ministre de la Défense a immédiatement signalé les faits allégués aux autorités judiciaires françaises compétentes (...). Il a également suspendu les deux soldats», a ajouté le ministère dans une déclaration écrite.
Une des victimes supposées des deux soldats est une fillette de 5 ans, dont les parents étaient amis des agresseurs présumés, a déclaré à l'AFP un haut responsable de la gendarmerie burkinabè.
«Il y a un soldat qui a filmé la scène avec une caméra quand le second effectuait les attouchements», a déclaré cette source proche de l'enquête.
La victime est «une mineure de 5 ans environ dont le père est Burkinabè et la mère Française», a poursuivi le gendarme, ajoutant que «les deux soldats sont des amis de la famille», chez qui ils ont «oublié la caméra» grâce à laquelle ils avaient enregistré leurs méfaits.
Le père de la fillette, après avoir visionné les images, a porté plainte à l'ambassade de France à Ouagadougou, qui a à son tour saisi la gendarmerie burkinabè, selon cette même source.
Deux enquêtes ouvertes en France
«Une enquête de commandement a été déclenchée par le chef d'état-major des armées», le général Pierre de Villiers, a annoncé le ministère français. «Si les faits étaient avérés, l'armée se montrerait implacable à l'égard des deux personnes concernées», a souligné le ministère.
Le parquet de Paris a ouvert dans la foulée, dès mardi soir, une enquête préliminaire pour agressions sexuelles sur mineurs, a appris l'AFP de source judiciaire. L'enquête a été confiée aux prévôts de la gendarmerie, chargés des investigations sur les militaires déployés sur les théâtres d'opérations extérieures.
La décision de rendre l'affaire publique de même que la suspension quasi-immédiate des deux soldats, pour l'heure seulement suspects, sont aux antipodes du traitement réservé au premier scandale de viol sur mineurs, qui a écorné l'image de l'armée française.
Jean-Yves Le Drian, informé dès juillet 2014 par les Nations unies d'accusations d'abus sexuels sur des enfants en Centrafrique, avait alors saisi la justice française et lancé une enquête interne, comme au Burkina Faso, mais n'avait pas dévoilé l'affaire ce qui lui fut reproché lorsque le scandale éclata au grand jour fin avril.
Les accusations en Centrafrique, dénoncées dans un rapport interne de l'ONU, ont été révélées in fine par le quotidien britannique The Guardian, suscitant indignation et incompréhension face à une armée qui se veut exemplaire.
Malaise dans l'armée
Selon une source judiciaire, 14 militaires français ont été mis en cause, dont trois sont identifiés, par les témoignages de six enfants de neuf à treize ans dénonçant des faits commis au début de l'opération Sangaris entre fin 2013 et fin mai-début juin 2014.
Jusqu'à ce jour, les trois militaires identifiés, qui ont depuis quitté la Centrafrique, n'ont pas été inquiétés au nom de la présomption d'innocence.
«Si d'aventure un seul d'entre eux a commis de tels actes, qu'il se dénonce immédiatement (...) car cela revient à trahir ses camarades, l'image de la France et la mission des armées», avait alors réagi le ministre de la Défense.
Au total 3000 militaires français sont déployés au Sahel - dont 220 environ au Burkina Faso - dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane qui s'étend sur cinq pays (Mauritanie, Mali, Tchad, Burkina Faso et Niger).
S'y ajoutent environ 900 soldats en Centrafrique où le contingent initial (2000 hommes) a été progressivement réduit pour laisser la place à la force de l'ONU (Minusca).
Autre différence notable, la justice burkinabè a été immédiatement «saisie par l'ambassadeur de France à Ouagadougou», a précisé le ministère de la Défense. À Bangui, les autorités de transition ont déploré n'avoir été informées que tardivement de l'enquête française sur des viols présumés d'enfants par des militaires français.
L'affaire centrafricaine a aussi suscité un certain malaise au sein de l'armée française qui redoute que ce genre d'accusations, fondées ou pas, ne se multiplient et n'ouvrent la porte à tous les dérapages.
«Soit ces affaires sont avérées, auquel cas c'est extrêmement grave (...). C'est toute une armée qui en prend plein la figure», relève le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser. «Soit ce n'est pas avéré et c'est aussi grave (...). Tous nos soldats sont assimilés à des violeurs d'enfants.»
L'occasion de revenir sur les cinq anecdotes les plus insolites sur la carrière du champion du monde de boxe !
Tout au long de sa carrière Mike Tyson n'a pas fait parler de lui uniquement pour son talent pour la boxe. Passé plusieurs fois par la case prison et divorcé à deux reprises, il est aussi connu pour ses agitations hors du ring. Reconverti acteur, il a enchainé les révélations insolites lors d'interviews et a raconté quelques infos croustillantes dans son autobiographie La vérité et rien d'autre. Voici quelques-unes des infos les plus insolites de Mike Tyson !
Il aime les pigeons
" La première chose que j’ai aimée dans ma vie, c’est un pigeon" avait plusieurs fois confié Mike Tyson. Petit, le boxeur collectionnait ces volatiles et il raconte dans son autobiographie que "C’est lorsqu’un individu avait tué un de ses pigeons, qu’il avait donné son premier coup de poing." Il a même présenté une émission de téléréalité consacrée à sa passion, comprenant six épisodes et diffusés sur la chaine américaine Animal Planet.
Il a voulu frapper Mickael Jordan
Un soir d’ivresse lors d’un diner, Mike Tyson est devenu très violent. D’après Rory Holloway, son ancien manager, Mike Tyson était en plein divorce d’avec l’actrice Robin Givens, et son moral était au plus bas. Alors qu’il avait enchainé les verres, le champion du monde voit débarquer le champion de Basket, Michael Jordan. " Dès qu’il l’a vu arriver, Mike Tyson est devenu tout blanc " raconte le manager "Il lui a dit "Hey mec, tu crois que je suis stupide ? Je sais que tu as couché avec elle !" Mike disais à tout le monde qu’il allait le botter le cul. Tout le monde essayait de le retenir, mais il s’est calmé."
Il trouve Benito Mussolini très inspirant
En janvier 2015, Mike Tyson se confiait au magazine américainRolling Stone,sur sa collaboration musicale avecMadonna. Alors qu’il racontait sa rencontre avec l’interprète deLike a virgin, le boxeur a fait des confidences assez surprenantes sur le leader fascite italien des années 1930 " Lorsque je lui parlait, j’imaginais que j’étais Mussolini […] Je sais que beaucoup vont me traiter de fasciste […] mais je comprends pourquoi Hitler était attiré par lui ! Il dégage beaucoup de fierté et il était très swag bien avant les débuts du hip-hop ! "
Il a fait un One-Man-Show ... Qui a remporté un franc succès aux États-Unis !
En 2012, Mike Tyson se lance dans le One-Man-Show. Pendant quelques mois, il s’est ainsi produit à Las Vegas 'Beaucoup d’entre vous se demandent : mais qu’est ce qu’il va faire debout sur scène ce soir ?" sa phrase d’introduction a été souvent reprise par les professionnels du Stand-up. Son spectacle raconte quelques unes des anecdotes les plus insolites sur la carrière du boxeur : c’est le cas du match de 1997, lorsqu’il a mordu l’oreille de son adversaire, lui arrachant ainsi un morceau. Le One-Man-show de Mike Tyson a été un grand succès !
Il utilisait de faux pénis pour échapper aux contrôles anti-dopage !
Dans son autobiographie, Mike Tyson raconte la première fois qu’il a eu recours à un faux pénis afin d’échapper aux contrôles anti-dopage. "C’était en Ecosse. Le matin du match, j’avais pris de la coke et un peu d’herbe. La coke disparaîttrès vite de l’organisme, mais ce n’est pas du tout le cas de l’herbe. J’avais un contrôle anti-dopage une heure plus tard … J’ai donc utilisé un faux pénis, rempli de l’urine saine de quelqu’un d’autre … "
Une nouvelle recrue pour l'OM, Casillas vers la Roma, l'offre du Barça pour Paul Pogba, Manchester City à la lutte avec United pour Ramos et la dernière cible de la Juventus, retrouvez dans votre revue de presse des dernières informations de la presse sportive européenne.
Une nouvelle recrue à l’OM
Après Yohann Pelé et Georges-Kévin Nkoudou, l’Olympique de Marseille est en passe de boucler l’arrivée d’une nouvelle recrue estivale en la personne de Karim Rekik. SelonL’Équipe, le jeune défenseur néerlandais de Manchester City, déjà pisté par Marcelo Bielsa l’an passé, coûterait 5 M€ au club phocéen.
L’offre du Barça pour Pogba se précise
Comme souvent ces dernières semaines, le dossier Paul Pogba fait la Une des journaux espagnols ce matin. Cible prioritaire du FC Barcelone, le Français est courtisé de toutes parts. Et pour griller la concurrence, le Barça va prochainement offrir 90 M€ à la Juve pour son milieu de terrain. Le joueur resterait un an de plus en Serie A et débarquerait en juin 2016. Le Barça inclurait des garanties dans le contrat en cas de blessures du joueur.
Manchester City à la lutte pour Sergio Ramos
Manchester United a du souci à se faire. Alors que les Red Devils ont déjà proposé deux offres au Real Madrid pour Sergio Ramos, voilà que le voisin City s’est joint à la lutte pour le défenseur espagnol selon le Daily Mirror. Manuel Pellegrini entendrait profiter des tensions naissantes entre Red Devils et Merengue (dossier De Gea qui traîne en longueur) pour rafler la mise.
Ils seraient de 80 000 à 200 000 en France à faire pousser du cannabis pour leur usage personnel. Rencontre avec ces fumeurs de joints devenus des botanistes éclairés.
Comme environ 17 millions de ses compatriotesqui s’adonnent, les beaux jours venus, à leur passion du binage, Jean-Luc aime tirer profit de son grand terrain enclos de 700 m2. Depuis dix ans qu’il habite un vieux corps de ferme picard, ce militaire de 56 ans – « encore d’active pour quelques semaines » – cultive des légumes et des arbres fruitiers. « Tout en bio » et avec du compost maison pour nourrir le sol. Pas exempt de fierté jardinière, il offre volontiers un tour du propriétaire à ses visiteurs.
Il y a cependant un petit recoin que Jean-Luc évite soigneusement de montrer. Un espace invisible de l’extérieur. Son jardin secret. Derrière une rangée de maïs doux et de poiriers, bordés par une haie de forsythia et de cotonéaster, cinq à dix pieds de cannabis poussent chaque année en pleine terre. « Je taille pour que ça ne monte pas trop haut et je tire les branches au sol pour que ça parte en largeur, mais c’est à peu près tout. Je n’arrose même pas, ça pousse comme du chiendent. »
Sur son calendrier lunaire, Jean-Luc, qui préfère évidemment taire son patronyme, a entouré les 3, 4 et 5 juillet. Des journées propices pour semer une deuxième vague de carottes, quelques courgettes et son précieux cannabis.
Si les cieux sont favorables, il récoltera fin octobre de quoi obtenir environ 500 grammes d’herbe sèche. Pas assez pour fumer pendant un an, mais peu importe, « quand y en n’a pas, y en n’a pas. C’est comme les tomates, quand la saison est finie, on n’en mange plus. Néanmoins, j’y suis attaché : c’est le seul psychotrope que je cultive. Ça me détend et, surtout, je suis content d’en disposer pour presque rien. » Comptez une soixantaine d’euros pour dix graines quand la valeur du gramme d’herbe se négocie entre 9 et 20 euros dans les cages d’escalier. Même une éventuelle descente de ses anciens collègues ne semble pas de nature à troubler la sérénité potagère de Jean-Luc : « Dix pieds au fond du jardin, ça n’irait pas bien loin. »
L’EUROPE, UN PRODUCTEUR MAJEUR D’HERBE
Cette placidité bucolique, dont on ne sait si elle est liée à sa consommation d’herbe, contraste avec l’analyse de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui parle d’un « bouleversement global du marché à l’échelle continentale ». En clair, l’Europe, située du côté « importateur » du marché du cannabis, est en train de devenir un producteur majeur d’herbe, et la France tient son rang avec un contingent de 80 000 à 200 000 cultivateurs. « Même si la résine de cannabis en provenance du Maroc [le shit] domine encore le marché, les chiffres des saisies sont particulièrement éclairants, indique Michel Gandilhon, chargé d’étude au sein du pôle Tendances récentes et nouvelles drogues de l’OFDT. Jusqu’en 2010, on découvrait en moyenne de 50 000 à 60 000 plants par an en France. On en a saisi 158 592 en 2014, le triple. »
Une autre manière de prendre la mesure du phénomène consiste à entrer les mots-clés « cannabis » et « cultivait » dans Google Actualités : à chaque jour son lot de faits divers et de saisies, souvent fortuites, tissés sur la trame mystérieuse et implacable du destin où s’entremêlent guigne, délation et relevés inopinés de compteur EDF.
C’est d’ailleurs pour éviter d’éveiller les soupçons en forçant sur le kilowattheure que François s’est récemment équipé d’un éclairage à LED. Cadre dirigeant, ce trentenaire veille le jour sur le réseau informatique d’une très grande entreprise française et, chaque soir, sur sa production d’herbe, méticuleusement calfeutrée dans la cave de sa maison versaillaise. « Ça fait maintenant dix ans que je suis dans l’autoproduction. Je ne fume plus de cigarettes, mais j’ai encore besoin d’un joint le soir. C’est ça ou le Xanax. »
François reconnaît sans détour avoir longtemps apprécié le versant dit « récréatif » du cannabis (« A 20 ans, j’étais une loque, je fumais matin, midi et soir »). Il préfère désormais explorer la pente « médicinale ». « J’ai une femme, deux enfants, des responsabilités professionnelles importantes, j’ai besoin de cette coupure qui me relaxe. Mais je ne vais pas courir le risque d’aller acheter un produit de mauvaise qualité dans un endroit malfamé. »
Initié à la fumette dans sa prime jeunesse par un cousin plus âgé, François s’est d’abord adonné à la culture sauvage avec un groupe d’amis. Débroussaillant les sous-bois d’une forêt vendéenne pour semer de-ci, de-là. « On repassait quelques mois plus tard pour récolter ce qu’on pouvait. » C’était la vieille époque, celle où la nature naturante faisait superbement ce qu’elle voulait. Mais ce temps-là est révolu. Au moins pour ce qui concerne la production de cannabis. Depuis une bonne vingtaine d’années, la communauté mondiale des cultivateurs d’herbe est entrée dans l’ère de la rationalité technique, bénéficiant du travail des banques de graines américaines et surtout hollandaises entamé dès les années 1970.
DES TECHNIQUES DE POINTE
S’il est naturellement présent en zone tempérée sous la forme du chanvre Ruderalis, le cannabis a fait l’objet de croisements multiples entre souches asiatiques, africaines ou encore sud-américaines. Il s’agissait à la fois d’améliorer les rendements et de garantir un produit fini plus riche en principe actif (le fameux THC notamment) à des fins récréatives aussi bien que médicinales. Mieux – ou pire, c’est selon –, ces plantes hybrides, dont les variétés se dénombrent par centaines, ont été adaptées à la demande.
Puisque seuls les pieds femelles fournissent les fleurs consommables par les fumeurs, les sélectionneurs ont mis sur le marché des graines féminisées. Puisque, au naturel, la plante ne fleurit que si elle est soumise à un certain cycle d’ensoleillement, on a créé des variétés à autofloraison. Puisqu’il est difficile de dissimuler une plante de deux mètres de haut, voici des variétés courtes sur pattes. Puisqu’il faut recréer dans un placard ou une cave les conditions naturelles, faites votre choix dans un vaste catalogue légal comprenant engrais flash, lampes, cabines occultantes, filtre à charbon, gel contre les odeurs, extracteurs d’air silencieux…
Le stade ultime de cette frénésie culmine dans la technique de l’aéroponie. Il ne s’agit pas ici de chevaucher un pégase nain, mais de faire pousser les racines d’une plante dans une boîte hermétique remplie d’un brouillard d’eau et de nutriments pulvérisés par un système haute pression : c’est de cette manière que la NASA peut faire pousser des salades en orbite. Aucun gramme de terre, mais contrôle des filtres et du PH quotidien obligatoire. Les résultats sont, dit-on, spectaculaires.
“Je n’ai mis que deux personnes dans la confidence. Mon frère et un ami. Je peux compter sur eux pour venir prendre soin de mes ‘girls’. Les filles, c’est comme ça que je les appelle”François, cultivateur d’herbe
Le problème dela culture « indoor »,c’est le fil à la patte. Difficile de s’absenter très longtemps quand on fait la pluie et le beau temps.« Je n’ai mis que deux personnes dans la confidence. Mon frère et un très bon ami, lui-même cultivateur, précise François. Je peux compter sur eux pour venir prendre soin de mes “girls”. Les filles, c’est comme ça que je les appelle. Après tout, ce sont des fleurs. » Ces multiples « progrès » ne sont pas pour rien dans l’épanouissement cannabique actuel. Et dans la diffusion des savoirs horticoles.« On cultive par passion,affirme François.On lit, on se documente, on fait des recherches sur Internet, et c’est sûr qu’au bout d’un certain temps, on acquiert des compétences pour soigner les plantes. Ça me sert aussi dans mon jardin extérieur où je fais pousser des framboises, des haricots… Je rêve du jour où je pourrais tout cultiver au même endroit. Naturellement. »
Sortir du placard. Tester la culture en pleine terre. « Ça n’a rien à voir, confirme Patrick, qui se l’autorise dans la campagne du Languedoc. A partir du moment où vous plantez dans une terre bien éclairée… Evidemment, il faut préparer les sols avant. Mais ensuite, c’est simple. On peut même compter sur le travail des auxiliaires type coccinelles pour être débarrassé des pucerons. Et le résultat est incomparable. Visuellement et “gustativement”. »
L’EMBARRAS DES PARENTS
Installé à Marseille depuis une dizaine d’années, Ben a, lui, opté pour une solution de compromis entre la culture du placard et les joies du grand air. « Je plante ça dans des pots que j’installe ensuite au jardin en fonction de l’ensoleillement. Ça me permet de les déplacer facilement quand on reçoit de la famille. Et de les remettre ensuite, ni vu ni connu. »
Graphiste et père de deux enfants de 12 et 8 ans, Ben n’a jamais cherché à expliquer à sa progéniture le pourquoi du comment des trois plantes à côté desquelles papa ne veut pas trop les voir jouer. « Une année, ils m’en ont plié une en deux en lui donnant des coups d’épée. » Reste qu’avec le temps, les questions finiront par fleurir. « Pour eux, c’est une plante comme une autre. J’imagine bien qu’un jour ils découvriront ce que c’est. » Que faire alors ? Leur expliquer que ce « petit plaisir interdit » permet à leur père de se « détendre après le travail » et de « stimuler sa créativité » ? « Je n’ai pas trouvé la réponse », admet-il. Peut-être que le cas de Marie pourra l’éclairer.
Comme beaucoup, cette galeriste installée dans une belle maison en lisière d’une forêt du Médoc a découvert il y a quelques années que son fils n’ignorait plus les « vertus » du cannabis en retournant ses poches de jeans devant la machine à laver. « J’avais déjà jeté une boulette aux toilettes. Et puis, un jour, je remarque un sentier inhabituel qui s’enfonçait dans la forêt. » Au bout du sentier, une petite clairière. Et dans la clairière, quatre plants de cannabis. « Je savais ce que c’était pour en avoir déjà consommé. Vu la quantité, je n’étais pas inquiète concernant le fait qu’il fasse du deal. Sinon, j’aurais tout arraché. Je préfère voir ce qu’il fait et savoir qu’il ne va pas consommer ailleurs. »
La mère et le fils, lui-même formé aux métiers de la vigne, se retrouvent finalement dans une approche biologique du jardinage. « Comme je fabrique de l’engrais de purin d’ortie pour mon potager, je lui en ai proposé. Et j’ai parfois fait l’arrosage pour lui. » Marie est également là pour couper court à toute paranoïa quand, une année, son fils découvre ses plantations ravagées. « Il a tout de suite pensé à du vandalisme, mais en fait, en regardant les traces, je lui ai montré qu’il s’agissait d’une bande de sangliers attirée par la terre meuble. »
RÈGLEMENTS DE COMPTE
Certains raids nocturnes ne sont cependant pas l’œuvre de cochons sauvages. Il y a un an, Maurice a été brutalement réveillé en pleine nuit dans sa maison du Pays basque par trois hommes encagoulés qui se sont emparés de son stock de cannabis après l’avoir roué de coups. Ils étaient bien informés : Maurice hébergeait sur son terrain les plants des six membres de son « cannabis club ». Tout en sachant qu’il risquait des poursuites, il a tout de même choisi de porter plainte : « Je ne voulais pas que ces gens-là continuent à sévir. » Résultat : ses agresseurs viennent d’être jugés et lui comparaîtra le 15 octobre pour détention de cannabis.
Or, comme le rappelle le chercheur David Weinberger de l’Institut des hautes études sur la sécurité et la justice, même si les tribunaux « essaient de contextualiser les délits, en distinguant la consommation personnelle du trafic en fonction des quantités saisies, le producteur, lui, encourt toujours une peine beaucoup plus forte. Surtout en bande organisée. Et pour ça, il suffit d’être deux. » En attendant son procès, Maurice n’a pu se résoudre à tout abandonner. « Je peux arrêter de consommer, mais pas de cultiver. C’est une si belle plante. C’est la reine des plantes. A côté, le plant de tomates n’a aucune dignité. Il s’effondre sur lui-même. »
Samuel Etoo et Didier Drogba,deux fils d'une même mêre
Une nouvelle ère a débuté en Afrique, orpheline des
légendaires Didier Drogba et Samuel Eto'o, dont la Côte d'Ivoire et le Cameroun
tenteront tant bien que mal de combler le vide sur le terrain.
C'est une page glorieuse qui s'est tournée à l'issue du
Mondial-2014, marqué par la retraite internationale des deux plus grands
joueurs africains de ces 15 dernières années. Jamais depuis 2000, le tournoi
continental ne s'était déroulé sans ces deux immenses attaquants, les seuls à
avoir pu s'imposer en Europe, dont ils sont devenus des figures familières et
où ils ont brandi les trophées les plus prestigieux.
Pour ces enfants d'Afrique,Il y’a
une meilleur vie en dehors des stades
Leader sur les stades,ils le sont également au sein de leur communauté. En effet,«Les deux fils d’une même mère ,Mama Africa»
,comme le dit Samuel Etoo, s'engagent de plus en plus dans les initiatives
caritatives. Une façon pour eux de contribuer au bien-être des plus démunis et
de donner un peu d'espoir aux populations parmi lesquelles se trouvent leurs
fans. Découvrons les objectifs et actions menés pas ces deux icônes.
La Fondation
Didier Drogba
Fondation Didier Drogba
C’est en 2007 que la Fondation Didier Drogba voit le
jour. Son but : apporter un appui financier et matériel dans le domaine de la
santé et de l’éducation à ceux qui en ont besoin en Afrique.
Dans son action, la Fondation a appuyé des projets en
Afrique, tels que : La Croix Rouge à Abidjan, l’institution la Page Blanche,
des orphelinats en Côte d’Ivoire. La Fondation a organisé trois galas de
charité, en 2009, 2010 et 2012. Ces derniers ont permis de lever presque 1
million de livres sterling pour la construction de la clinique d’Abidjan.
L’engagement de Didier Drogba lui a valu plusieurs consécrations.
Le premier hôpital construit par Didier Drogba à travers
sa fondation a été inauguré cette année à Abidjan. Installé à Attecoube, un
district de la capitale ivoirienne, le centre va apporter des soins à moindre
coût notamment aux familles démunies.
Hopital construite par la fondation Didier Drogba
Philanthrope, Drogba a déjà indiqué qu’il construirait 5
hôpitaux en Côte d’Ivoire. Celui d’Abidjan n’est que le premier. D’autres sont
prévus à Yamoussoukro, San Pedro, Man et Korhogo.
La
Fondation Samuel Etoo
De son côté, Samuel Eto’o fait de l’éducation son domaine
de prédilection. Il crée sa fondation en se fixant comme objectif : assurer une
éducation de base aux enfants de notre centre et fournir une éducation
supérieure aux élèves avantagés. À cet effet, elle travaille depuis 2006 sur le
projet Fundesport, un centre gratuit de formation sportive, où 80 enfants sont
accueillis par an. Ces derniers bénéficient d’une scolarisation et sont
stimulés dans la pratique du football.
Toujours pour booster les apprenants, la fondation Samuel
Eto’o concède 80 bourses aux meilleurs étudiants de l’Université de Yaoundé SOA
II chaque année, depuis 2008. En 2010, elle a fait don du matériel informatique
à l’Université de Yaoundé Soa II.À ce jour, la Fondation Samuel Eto’o est à la
tête de toute une série de projets liés à la scolarisation, à l'éducation, à la
coopération et au développement de l'enfance au Cameroun.
Samuel Etoo siffle contre Boko Haram
La Fondation Samuel Eto’o s’engage dans la lutte Contre le groupe armé Boko Haram au nord du Cameroun et en Afrique. L’ancien international camerounais Samuel Eto’o a présenté à Paris, le projet« Yellow Whistler Blower FC », le club des « sifflets jaunes ».
L'ancien champion du monde de boxe, l'Américain Mike Tyson, qui s'était converti à l'islam en prison dans les années 1990, est en visite en Arabie saoudite pour un pèlerinage dans les lieux saints de l'islam à La Mecque et Médine, a rapporté samedi le quotidien Okaz.
Tyson, champion du monde poids lourds de 1986 à 1990, est arrivé vendredi à Médine avec une association canadienne Dawah pour effectuer la Omra, ou petit pèlerinage, a précisé le journal.
Après Médine, Tyson doit se rendre à La Mecque pour y poursuivre les rites de son pèlerinage, puis il compte visiter d'autres villes du royaume saoudien, selon Okaz.
Tyson, 44 ans, s'était converti à l'islam alors qu'il purgeait une peine de dix ans de prison, réduite ensuite à trois ans, pour le viol de Miss Etats-Unis en 1991.
A sa sortie de prison, il avait repris la boxe mais il n'avait jamais réussi à conserver son titre et avait fini par annoncer sa retraite professionnelle en 2005.
Parce que Morgan Freeman n’a pas sa langue dans sa poche, c’est sans complexe et langue de bois qu’il a fait un éloge de la marijuana, espérant sa légalisation.
Depuis des mois, le débat sur la légalisation de la marijuana aux États-Unis fait rage. Même les médias s’en mêlent. Dans un édito, daté du 27 juillet dernier, le «New York Times» a appelé les autorités fédérales à légaliser la marijuana. «Il y a plus de 40 ans, le Congrès a adopté l’interdiction actuelle du cannabis, un produit beaucoup moins dangereux que l’alcool. Il a fallu treize ans pour que les États-Unis reviennent à la raison et mettent fin à la Prohibition, treize ans pendant lesquels on a continué de boire, de sorte que des citoyens respectueux de la loi sont devenus des criminels».
Lundi, l’acteur de 77 ans Morgan Freeman a décidé de prendre à son tour la parole. Grand consommateur de marijuana, il a déclaré au «Daily Beast» évoque sa consommation régulière de cannabis. Et ce pourquoi il milite pour sa légalisation.
«C’est très utile ! Le cannabis je le mange, je le bois, je le fume et je le sniffe !»
Après un accident de voiture, en 2009, l'acteur s'est retrouvé avec le bras gauche brisé. Des années après, il n'a pas retrouvé l'usage complet de son bras gauche et les douleurs persistent.
"La seule chose qui me soulage, c'est la marijuana"
Sur les conseils de sa femme, il a essayé la marijuana et depuis, il en fait un usage quotidien. "Comment je le consomme ? Peu importe. Je le mange, je le bois, je le fume, je le sniffe...", explique-t-il au Daily Beast. "J'ai des douleurs dues à une fibromyalgie dans ce bras et la seule chose qui me soulage, c'est la marijuana", précise-t-il.
Il y a quelques années, l'acteur avait déclaré au Guardian qu'il n'avait aucune intention d'arrêter de fumer du cannabis. "la Ganja est l'herbe de Dieu", avait-il lancé avant d'expliquer qu'il puisait également son énergie et son envie de continuer son métier d'acteur dans la marijuana.
Le meneur de jeu de l’équipe de Barcelone et de la sélection argentine est né le 24 juin. Bio express.
C’est à Rosario en Argentine que Lionel Messi a vu le jour le 24 juin 1987. le célèbre footballeur, né d’un papa ouvrier, Jorge Horacio, et d’une maman, Célia, femme de ménage à mi-temps, fête donc ses 28 ans.
Déjà tout petit dans son pays natal, Leo Messi préférait le football à l’école. C’est tout naturellement qu’il a chaussé les crampons dans des équipes de jeunes de sa ville avant d’être repéré par le club des Newell’s Old boy en 1995. Souffrant d’une maladie hormonale qui l’empêche de grandir, il part en Espagne pour y être soigné. Son traitement commence en 1997 et en 2000, le gamin timide et discret intègre la Masia, le centre de formation du prestigieux club de Barcelone. Puis plus rien ne va arrêter son ascension vers les sommets du football.
Brillant balle au pied, technique, Lionel Messi signe son premier contrat professionnel en 2004 et dispute son premier match du championnat espagnol le 16 octobre de la même année. Il devient indispensable au jeu du Barça, enchaîne les titres collectifs et personnels puisqu’il a obtenu quatre Ballon d’or (2009, 2010, 2011 et 2012) qui récompense le meilleur joueur évoluant en Europe. Parallèlement, il intègre la sélection argentine dès 2007 et compte à ce jour 100 sélections.
L’attaquant qui a inscrit la bagatelle de 400 buts (série en cours !) est le compagnon de Antonella et l’heureux papa de Thiago né en 2012.
Le 24 juin, c’est aussi l’anniversaire de Brigitte Fontaine compositeur-auteur-interprète (76 ans),Florence Thomassin, comédienne (49 ans) et Solange Knwoles, actrice et chanteuse américaine et sœur de Beyoncé (29 ans).
Chose rarissime, voire impensable, le président Obama a prononcé le mot nigger dans une interview fleuve accordée à une radio de Los Angeles pour pointer du doigt la persistance du racisme aux Etats-Unis.
“C’est juste un mot, long de six lettres, mais qui n’avait pas été prononcé par un président américain depuis des générations,souligne le New York Times en préambule. “Obama a invoqué le mot ‘nigger’ dans une interview diffusée le lundi 22 juin en podcast, pour insister sur l’ombre que font encore peser l’esclavage et la discrimation sur la société américaine”, note le journal.
Le quotidien de la Grosse Pomme prend même la peine d’expliquer, dans un second article, qu’il a exceptionnellement décidé de faire une entorse à son règlement et d’écrire le mot en toutes lettres, car “dans ce cas précis, une paraphrase ou l’usage d’un euphémisme aurait laissé les lecteurs dans la confusion et aurait oté de la substance à l’article”.
Le site internet Politico souligne, pour sa part, que le président américain “est content d’avoir dit ce qu’il a dit”. Selon des conseillers de la Maison-Blanche cités par le site : “Obama savait qu’il allait être interrogé sur le racisme en se rendant à Los Angeles pour participer à l’émission de Marc Maron et il savait grosso modo ce qu’il allait dire. A la fin de l’enregistrement, il savait que la plupart des gens allaient se concentrer sur le fait que le président avait prononcé le mot de la langue anglaise le plus chargé racialement. Mais, pour Obama cette réaction est une bonne chose, car cela a poussé davantage de gens à discuter de la question du racisme que s’il n’avait pas ditle mot tabou”.
Dans les colonnes du Washington Post, le chroniqueur africain-américain Eugene Robinson insiste moins sur l’utilisation par Obama du mot “nigger” que sur le profond racisme de la société américaine.
Sentiment d’impuissance
“Le président a choisi un forum inhabituel pour délivrer ses plus francs commentaires sur les races depuis le massacre de Charleston”, note le chroniqueur. “Il a déclaré [à la radio] que nous avons clairement vu les relations raciales s’améliorer mais que ‘nous ne sommes pas encore guéris’ du racisme et que ‘la question n’est pas juste que ce n’est pas poli de dire “nigger” en public’(...)”.
Et Eugene Robinson de poursuivre : “L’élection d’Obama en 2008 a été sans conteste une étape cruciale, un événement majeur que je n’aurais même pas rêvé voir de mon vivant”. Il avoue cependant qu’il n’avait pas réalisé “que le simple fait de voir une famille noire à la Maison-Blanche allait accentuer les anxiétés et les conflits raciaux. Je ne me rendais pas compte que le spectacle d’Africains-Américains exerçant le pouvoir allait renforcer le sentiment d’impuissance et de victimisation de certains Blancs”.
“Sur le long terme, je suis optimiste, poursuit le chroniqueur, mais un avenir post-racial ne va pas se matérialiser d’un seul coup. Nous avons un travail urgent à faire (...). Notre société parviendra à mettre un terme au racisme lorsqu’elle cessera d’être raciste.”
A Abidjan, à la faveur de la 3e édition de la Nuit du football africain (NFA), l’international français, Lilian Thuram a rendu hommage à un international ivoirien Youssouf FOFANA
Lilian Thuram vous trouvez toujours du plaisir à jouer au football ! C’est un plaisir de participer à cette 3e édition du football africain. Un plaisir de taper dans le ballon. Surtout ici à Abidjan. Je suis toujours heureux quand je participe à un match de football.
Quels sont nos rapports avec les joueurs ivoiriens ? Nous avons des rapports de sympathie. J’ai eu la chance de jouer avec Yaya Touré à Barcelone, j’ai croisé d’autres joueurs en tant qu’adversaires. C’est ce lien qui nous lie. Mais, le lien le plus fort qui me lie à la Côte d’Ivoire quand on parle de football, c’est Youssouf Fofana. Il a été quelqu’un d’extrêmement important pour moi, lorsque j’étais jeune joueur à Monaco. Très souvent, il m’accueillait chez lui. Sa femme me faisait à manger. Si je suis devenu, le joueur que je suis, c’est grâce à cette famille qui m’a donné beaucoup d’amour et qui m’a aidé à avoir confiance en moi quand j’étais jeune joueur à Monaco.
Et avec Didier Drogba ? Je l’ai croisé en tant qu’adversaire. C’est un grand joueur et c’était toujours un plaisir de jouer contre lui parce que cela allais être un duel exécutant et très difficile.
Thuram, joueur, écrivain. Bientôt entraîneur ? Je ne crois pas qu’un jour je deviendrai un entraîneur. Pour l’instant, je travaille pour ma Fondation et j’essaie d’avoir des réflexions sur le racisme, du sexisme, de l’homophobie. Notre vision est de faire comprendre que chacun de nous à un rôle à jouer dans la société. Ne pas jouer ce rôle, c’est dire qu’on cautionne des inégalités qui existent dans la société.
Quel serait le profil du nouvel entraîneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, selon vous ? Je ne suis pas le football à ce point pour vous répondre. Mais, je puis vous dire pour qu’une équipe nationale parte de l’avant, il faut des joueurs qui se mettent à disposition du groupe. Qui pensent au collectif. Quand vous avez un bon entraîneur, avec cet état d’esprit, vous pouvez aller loin. En 98, nous avions des joueurs de grandes qualité et de très haut niveau. Des joueurs qui savaient ne pas perdre de vue l’objectif final. C’est-à-dire être concentré et persuadé qu’on pouvait arriver le plus loin possible en se respectant.